08/02/2013

Où sont les auteurs lorsqu'ils ne sont pas morts ?

Le nom propre imprimé a un côté pierre tombale. Dès lors que l'on lit un nom propre — sur un livre imprimé j'entends, les journaux sont à peine lisibles — on s'imagine la personne morte ; cette inscription la canoniserait même un peu. Apprendre qu'un auteur est vivant est toujours surprenant. Ne lirions-nous pas trop d'auteurs morts ? Il s'agirait peut-être de dépoussiérer nos étagères.