27/12/2011

Youpi Youpi Yeah - Vidéo

Vidéo retrouvée derrière les fagots. Concert de mars 2011 au Théâtre du Grand-Rond-point-virgule en cette ville-bonbon, schizophrènement pays de la violette et du cassoulet.

Je tiens tout de même à indiquer que bien que la guitare désaccordée à l'insu de son pédigrée fait bien partie du spectacle, le crâne chauve, non !


12/09/2011

Le temps se fait court

Des pensées passagères et quelques mots volés.

*
Lu dans le journal 09, à la rubrique Échange :
« Échange pendule comtoise contre fusil de chasse. »
Et pourquoi ne pas tuer le temps sans autre agrément que la pendule d'argent qui dit etc. etc.
Hum...Hum...
Échange studio à Pontoise contre famille afghane.
Échange petite semaine contre long cours.
Échange vie saine contre voiture propre.
Échange ouverture de la chasse, contre cerveau et pancréas.
STOP.

*
« - Regardez-moi ! Regardez-moi ! »
Il trébucha ; ils le regardèrent.

*
Des punks à rimes en bord d'Ariège : « Les nuits blanches de Tarascon c'est super, à minuit y'a plus d'bières. »

*
Le temps se fait court mais la vie poétise toujours.

14/08/2011

concert

Je serai le 15 octobre 2011

à la salle du Jeu du Mail 

à Pamiers (09).

Festival "Les coulisses d'automne" 

organisé par l'AFTHA.

03/08/2011

Je me retire de la compétition

Ce sont les mots que prononça Dick Annegarn lors d'une conférence de presse en 1978. Lui qui à l'époque avait signé avec la maison de disque Polydor, avait 4 albums à son actif, et déjà plusieurs chansons-perles.

Faut-il connaître le goût du poison pour savoir qu'il est mauvais ? Autrement dit, a-t-on le droit d'en avoir également ras-le-bol lorsque l'on est petit têtard dans l'océan musical ? Assurément ! À chaque échelon son lot de désolation.

En voici un échantillon, des plus partiaux j'en conviens.
Il y a par exemple cette toile dans laquelle on se prend les pieds, par trop de temps passé devant lorsque l'on est seul à gérer la recherche de concerts et la gestion de l'avant, du pendant et de l'après-représentation. Ce cyber-monde dans lequel il faut des musiques sans intro, des images qui bougent, des textes courts qui accrochent comme de véritables slogans publicitaires, et où il faut faire le buzz. Tiens ! où il faut également angliciser son discours.
Et finalement passer son temps à faire tout sauf de la musique.

Il y a aussi du ras-le-bol dans la vraie vie vraie.
Là où il faut créer un univers. Rien que ça !
Là où il faut créer un personnage. Schizophrénie délétère.
Là où il faut créer des opus. C'est divin !
Là où il faut monter des projets. C'est obscène !
Et puis là où il faut jouer gratuitement parce que le nom de la salle fera briller une biographie. Similitude avec les éternels stagiaires qui collectionnent des noms de boites sur leur CV sans jamais être engagés.
Il y a aussi les « festiveaux » qui organisent des concours pour « aider les jeunes talents » mais où pour participer il faut commencer par payer. Et comme au salon de l'agriculture, il existe de véritables bêtes à concours de la chanson.
Et il y à LE bar – siège du milieu et de la consanguinité intellectuelle – où il faut se montrer souvent pour être accepté par la communauté. Si t'es pas alcoolique tant pis pour toi.
Il le faut ? Vraiment ?

Trouver des lieux où jouer n'est pas bien difficile ; un vendeur de bières sera toujours content de mettre de « l'ambiance » dans son rade. On peut ainsi facilement remplir un agenda. Reste à savoir où l'on veut aller...

Bien heureusement, il existe une autre galaxie où les musiciens musicionnent. Il existe un endroit paisible où il suffit de chanter pour être écouté, où les gens se parlent et s'étonnent, s'enthousiasment et frissonnent, à la bonne franquette, sans faire de courbettes.
Qu'il est doux de pencher de ce côté-ci de notre nébuleuse, là où des octogones fabriquent cette petite sphère à l'aide de bouts de rien qui formeront nos lendemains plus sereins.
Heureusement qu'ils existent ces lieux et ces gens inspirés, où je préfère regarder.
Regarder du côté des organisateurs qui se démènent pour payer les musiciens raisonnablement au vu de leurs petites finances, tout en s'affairant à faire survivre leur lieu.
Regarder du côté des musiciens qui travaillent dur pour proposer un spectacle sincère et de qualité.
Regarder du côté des régisseurs et techniciens qui font souvent don d'abnégation.
Regarder du côté du public, et de chaque personne le constituant, qui découvre et s'enthousiasme.
Heureusement qu'il existe ce petit bout de terre.
Je m'efforcerai donc de ne plus voir que ce côté-ci du territoire.
Et je marcherai de travers pour ne pas voir les grandes artères.

Mais déjà c'est presque exclusivement dans cette zone sensible qu'il m'est été donné d'arrimer mes couplets. J'avais fait le choix de l'humain, plus rare et donc plus précieux. Moins de concerts donc, mais par conséquent, peu de dates fâcheuses.

Tenir le rythme effréné nécessaire pour garder le régime intermittent tout en continuant à être créatif et humanoïde est éprouvant lorsque l'on est dépourvu de tourneur ou de tout autre courageux individus s'afférant aux pondéreux.

Alors préférant écrire avant toute chose, je ne passerai plus du tout de temps à rechercher des dates – ce qui est un métier à part entière et certainement pas le mien – les concerts seront donc désormais très épisodiques.

Au plaisir de vous croiser du bon côté de la sphéricité, sans jamais être pressé toutefois de nous rencontrer.

milibérée

29/06/2011

My Tripaille playlist





The Doors, People are strange
Rock sensible, rien à jeter.

The Clash, Jimmy Jazz
L'album London Calling fait partie des CD qui ne quittent pas le camion. Musique pour faire la route, et si possible celle du Sud avec les lunettes de soleil et les pieds sur la plage avant.

Barbara, Ce matin-là et Hop là
Une voix comme un diamant, entre le velours et le papier abrasif, à écouter sur vinyl.

Amalia Rodriguez, Uma casa portuguesa
Le fado, la saudade, le Portugal...ça vous brasse en-dedans.
La chanson La maison sur le port un vrai bijou.

Marc Perrone, Esperanza
Ce morceau me donne étrangement les mêmes impressions que l'écoute de fado et de musiques roms. Entre l'envie de danser et de chanter et l'envie de pleurer, je reste donc immobile et ne fais rien, à part m'y-n'onder du son de sa boite à frissons.

Claude Nougaro, Bleu, Blanc, Blues
Sa voix, son jazz, ses mots, what else ?

Juliette, Chanson, con
De la chanson vivante magnifiquement orchestrée, puissamment chantée, et gracieusement calligraphiée, ce tout-à-la-fois est assez rare pour être souligné.
A voir : Son passage baraqué aux Victoires de la Musique en 1997, un grand moment : Vidéo - Rimes féminines

Nicolas Jules, L'amicale des joueurs de luth
C'est simple, j'aime tout chez Nicolas Jules. 
Chansons à voir en vrai.

Dominique A, Rue des Marais
Cordes sensibles et ambiances si particulières dans les chansons de Dominique A.
Cette chanson je l'ai énormément écoutée, dans le train, le métro, le camion, lorsque je partais en concerts. L'utilisation d'écouteurs se justifie ici, car là aux creux des esgourdes ça vous transporte loin...

Fréhel, Où est-il donc ?
La goualante robuste et fragile à la fois.
Le passage où Fréhel écoute sa propre chanson dans le film Pépé Le Moko de Julien Duvivier me fait un effet...

System of a down, Atwa
Tout l'album Toxicity est une tuerie.

Messer Chups, Moriarty Woogie
La surf music et ce son de guitare aux reverbs bien typées, je suis fan.

Joey Starr, Pose ton gun II
J'avoue, je n'écoute pas un album en entier, mais par contre ce morceau fait partie des quelques titres rap que j'adore. Bein quoi ?

Noir Désir, A l'arrière des taxis
Si, si, il est possible de faire du rock en français, de faire sonner les mots et leur donner sens, la preuve Noir Désir l'a fait.

Keny Arkana, La rage
Pareil que le précédent, en remplaçant rock par hip-hop.
Et puis du hip-hop qui parle d'écologie, c'est rare.

M.A.P, Un air de révolution
Le seul concert qui m'a fait pleurer par la force qui se dégage de la scène et du public. C'était au festival La Belle Rouge sous un chapiteau bondé de poings levés, un grand moment.

J'aurai mis Les Bérus si je les avais trouvés sur Deezer.
Les Béruriers Noirs, tout ou presque
Vraiment beaucoup écouté pendant une époque, ne peut s'écouter qu'à fond, toujours aussi bon.
Lorsque je bossais dans une église (je faisais des visites guidées n'allez pas croire) je me mettais Vive le feu tous les matins avant de partir. Ça m'a fait tenir.

et aussi
Les voix de femmes roms
Façonnées à la gitane maïs ou au contraire perchées sur un trapèze, les tripes sont sur la table et le coeur grand ouvert. Voilà qui m'emmène loin, tristesse et joie mêlées, étrange sensation, mais puissante expérience.

13/06/2011

Du poisson sans arête s'il vous plait

« Du poisson sans arête s'il vous plait.
— Et pourquoi pas de la bière sans alcool ? Du maigrir sans efforts ? Et l'assiette n'en sera que plus folle. Et puis tiens ! Des caisses sans caissiers, et le cul de la crémière sur le bûcher des vanités. 
— Du poisson sans arête s'il vous plait.
— Oui tout de suite, et en promotion nous avons des infiltrations de fromage sans fromage et une émanation de crème fraiche amincissante.
— Du poisson sans arête s'il vous plait.
— Mais bien sûr, et un jour des enfants sans molaires, puis sans dents, tiens, pourquoi pas plus d'enfants du tout.
— Du poisson sans arête s'il vous plait.
— T'as qu'à manger du steak haché, feignasse ! Ça sera tout ? »

 
Charlie Chaplin, Les Temps Modernes, 1936

04/06/2011

Avec le temps...

Ici, il pleut beaucoup.
Une majeure partie de la France est soumise aux restrictions d'eau pour cause de sécheresse.
"Heureusement qu'ici il pleut, nous dit hier la bibliothécaire, car nous alimentons en eau tout le bassin toulousain."
Je regarde la pluie tomber sur le bitume. Toute cette eau perdue, tombant pour rien, bloquée par ce revêtement imperméable, elle n'ira pas alimenter les nappes phréatiques.
Je me dis qu'étant donné notre responsabilité on aurait pu faire mieux.
Le temps est maussade...

Ailleurs, restriction d'eau.
Tandis que les journaux doivent déverser leurs recommandations gouvernementales afin d'économiser l'eau, et que les particuliers doivent alors hésiter à arroser leur potager, les stades de foot demeurent miraculeusement verts...
Le temps est capricieux...

Ailleurs donc, c'est la sécheresse.
Les paysans, non pardon pour eux, je voulais dire les agriculteurs ou encore les exploitants agricoles, pestent à tout va pour tous ces dollars, enfin ces hectares, de perdus. Toutes leurs céréales calcinées, céréales qui rappelons-le, ont été introduites sur des terres qui n'étaient pas destinées à les recevoir.
Le maïs est une plante tropicale ? Mais pourquoi alors ? Mais pour nourrir les cochons et les volailles élevés en trop grande quantité.
Le temps se gave...

Et pendant ce temps-là, d'affreux concombres sévissent en Europe. Ce ne sont pas des concombres ? Ni des tomates ? Ni des salades ? En tout cas, il ne s'agit toujours pas de prononcer les termes "d'agriculture intensive", si toutefois, c'était ça le vrai problème...
Le temps est lourd...

Ici, il pleut beaucoup, et en ce début juin, j'apprécie l'arrivée des cerises.
Les temps changent...

01/05/2011

Dans l'frigo - Vidéo

3ème extrait

Théâtre du Grand ROnd (Toulouse, mars 2011)

Avec des pains et autres viennoiseries, hihi !

24/04/2011

Avant-propos

La toile étant comme la rue, nous y sommes parfois sur-sollicités, sur-pollués, sur-pressés. Devenant surveillés, suralimentés, surexploités, nous pourrions bien nous surprendre à surestimer les capacités sociétales de cette petite boîte surpeuplée d'inter-tout. La communication a remplacé la parole ; le réseau a supplanté les collègues, les amis, les connaissances, les gens, les autres... et les particularités individuelles.

Je ne ferai plus de newsletter car je ne veux pas de publicité dans ma boite aux lettres, et que c'est finalement du pareil au même.
Je n'éprouve pas le besoin de me disperser aux quatre coins de la toile.
Je ne pratique pas l'espionnage cybernétique (oui je me fous de savoir qui vient me visiter ici même, et s'ils sont plus ou moins que la semaine passée).
Je n'ai pas non plus envie d'envahir votre cyberespace et préfère que vous veniez me visiter lorsque vous le souhaitez.

Voici donc un journal de bord personnel et sans pub, où vous pouvez décider de vous abonner au flux RSS (cf "s'abonner à" à droite), ou pas.

Je serai bien sûr ravie d'y trouver quelques mots de vous.

Ici même (et seulement ici), j'afficherai les audios, vidéos, textes et autres nouveautés. Je me donne ainsi la possibilité d'écrire longuement à l'aide de phrases avec de vrais mots dedans ; ceci sans ponctualité aucune, au gré du vent donc, ne m'appliquant seulement qu'à rendre cet endroit conforme à mes inclinations.

Hâte-toi lentement, au fond rien n'est important.
Merci de laisser la toile dans l'état où vous souhaiteriez la voir en entrant.

Et parce que la toile est aussi ludique et instructive voici une vidéo qui vous permettra de décoder le sous-titre de ce blog (souvenirs, souvenirs...) :

Ludwig Von 88 - Les Blobs attaquent la plage, 1987

22/04/2011

Je n'irai plus aux concerts - Vidéo

1er extrait de la dernière série de concerts




Théâtre du Grand Rond (Toulouse, mars 2011)

21/04/2011

Quand on est grand - Vidéo

2ème extrait

Théâtre du Grand Rond (Toulouse, mars 2011)